CSF 2018 : un contrat pour une filière d’avenir !

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Le contrat stratégique de filière du Comité stratégique de la filière bois a été signé le 16 novembre dernier par quatre ministres aux côtés de toute la filière forêt-bois réunie et, bien entendu, de France Bois Forêt. Objectif : renforcer la filière en partant des marchés, accompagner les entreprises et les emplois sur la voie de l’innovation et de la numérisation entre autres, et être encore plus « terrain » par une démultiplication des contrats régionaux.

Le contrat stratégique de filière du CSF Bois, Comité stratégique de filière bois, a été signé par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances. La signature de ce contrat de filière s’est faite en présence de Sylvain Mathieu, le représentant du président de Régions de France, et des organisations représentant les salariés.
À leurs côtés, les interprofessions France Bois Forêt (FBF), France Bois Industries Entreprises (FBIE), France Bois Régions (FBR) et leurs organisations professionnelles adhérentes, en présence des partenaires Ademe, BPIFrance, Le Médiateur des Entreprises, Codifab, FCBA et Adivbois.
Le contrat stratégique de filière bois part de l’aval des marchés (la scierie, les  papiers et les panneaux, la construction, l’aménagement intérieur et extérieur, l’emballage, la chimie, l’énergie) avec l’objectif de reconquérir des parts de marché en utilisant le plus possible sa ressource naturelle tout en la gérant durablement. Représentant un CA de près de 53 milliards, impliquant 370 000 emplois répartis dans l’ensemble du territoire et 60 000 entreprises plutôt petites et moyennes, ces marchés répondent à des enjeux majeurs, non seulement économiques et sociaux, mais aussi environnementaux.

Premier contrat, premier constat
Après qu’il a été décidé en 2013 de considérer la filière forêt-bois comme 14e filière d’avenir, un Comité stratégique de filière au sein du Conseil national de l’industrie a été créé. Le constat de l’importance stratégique de la filière forêt-bois sur le plan économique, social et environnemental est partagé par le gouvernement.
Le premier contrat stratégique signé en 2014 pour trois ans a permis aux organisations professionnelles et syndicales, à l’État et aux Régions de travailler collectivement et plus efficacement pour la première fois. Des actions structurantes ont été lancées, comme le Plan Bois Construction et le Plan Déchets Bois, la Veille économique mutualisée ou l’étude prospective bois construction à l’horizon 2030/2050. Les actions matérielles du contrat stratégique de filière bois sont soutenues pour la plupart par des financements réunis par la filière et l’État. Le contrat s’organise autour de 4 défis et 32 actions. Les quatre défis : créer les outils de pilotage stratégiques ; accompagner les entreprises en régions ; améliorer l’approvisionnement des entreprises ; développer le bois dans la construction.

Reconnaissance renouvelée
Le deuxième contrat s’engage à être encore plus conquérant par l’innovation, la numérisation, la formation, l’exportation, et plus « terrain » par une démultiplication des contrats régionaux en concertation étroite avec les interprofessions régionales et les conseils régionaux. Intérêt ? Relayer la dynamique engagée au plan national au niveau des nouvelles régions, et y décliner des politiques tenant compte des contextes variés de la ressource forestière. La filière forêt-bois s’inscrira ainsi, au plus près du terrain, dans les politiques publiques de la transition climatique, énergétique et environnementale.
Tout en répondant favorablement aux nouvelles attentes du comité exécutif du Conseil national de l’industrie (CNI) privilégiant des actions phares, motrices et structurantes (voir encadré), le CSF Bois a voulu conserver l’organisation appréciée des quatre défis de la filière (voir encadré) dont les actions sont poursuivies. De même, les professionnels partagent les attentes exprimées par le président de la République lors de sa rencontre de la filière forêt-bois dans les Vosges, les 18 et 19 avril derniers, notamment sur le renouvellement forestier, la mobilisation durable de la ressource et la bonne articulation des usages en complémentarité avec les travaux du Programme national de la forêt et du bois (PNFB).
Par ailleurs, une nouvelle réflexion sur la bioéconomie, modèle de croissance de l’économie de demain, a également été engagée. Elle est partagée avec les CSF Chimie et Agroalimentaire. De premières propositions doivent être faites d’ici à un an.

Des projets structurants

  1. Renforcer l’innovation collaborative en direction des futurs marchés du cadre de vie.
  2. Réaliser de manière exemplaire les ouvrages olympiques et paralympiques des JO de Paris 2024 avec les solutions constructives bois et d’aménagements en bois.
  3. Accompagner l’élévation des compétences dans les entreprises de la filière.

Les quatre défis du CSF Bois 2018

  1. Développer les analyses stratégiques au service de la filière.
  2. Accompagner le développement et la transformation des entreprises.
  3. Valoriser et mobiliser la ressource et sécuriser les approvisionnements à court, moyen et long termes.
  4. Développer le bois dans la construction, la rénovation et l’agencement.

À la table, de gauche à droite : Sylvain Mathieu, représentant de Régions de France ; Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement ; Agnès Pannier-Runnacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ; Luc Charmasson, président du CSF Bois ; Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ; Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Debout : les présidents des interprofessions nationale et régionale de la filière forêt-bois ainsi que les présidents ou délégués des organisations professionnelles de la filière.

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