Quelle stratégie marketing pour les produits bois français ?

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En 2013, la Fédération Nationale du Bois lançait une étude marketing destinée à identifier les orientations stratégiques à privilégier. Une action financée à 100 % par France Bois Forêt.
Après une étude sur les sciages bruts en 2011, puis sur les produits rabotés et collés en 2012, la FNB a souhaité s’intéresser au positionnement stratégique des scieurs français. Confiée au consultant spécialisé Serge Lochu, l’étude sur les résineux* a porté sur 110 enquêtes approfondies réalisées sur un échantillon représentatif des entreprises françaises : 40 scieries, 30 entreprises industrielles, 40 négoces. Il en est ressorti 120 tableaux d’analyse « points forts/points faibles » : 66 sur les marchés, 20 sur la distribution, 6 sur les entreprises, 28 sur l’approvisionnement.
Des pistes à privilégier
Sur la base de ces résultats, il s’agissait de faire des préconisations d’actions facilitant l’accès aux produits bois français. Ainsi, en termes de marché, la stratégie recommandée consiste à cibler les produits présentant le potentiel maximal de reconquête du marché intérieur. Concernant la question de la distribution, le consultant a conseillé d’accompagner la recomposition des circuits de distribution, avec un double effet visé : la montée en puissance des produits techniques (services et conseils associés) d’une part, et la structuration des entreprises de construction (augmentation de la taille moyenne) d’autre part. Pour les entreprises, il s’agit d’orienter la stratégie en se référant à la taille comme facteur déterminant de la compétitivité. Ainsi, tandis que les grandes entreprises doivent consolider leur position dans le contexte de la concurrence internationale, les entreprises moyennes doivent plutôt rechercher des critères
de différenciation, et les petites coupler systématiquement des services à l’activité de sciage. Enfin, côté approvisionnement, dans un contexte de tension de l’accès à la ressource, il faut faire jouer la concurrence « intra­filière », en positionnant les scieries comme pivot du chaînon « forêt-première transformation », notamment au niveau des concurrences « bois d’œuvre/bois d’industrie/bois-énergie ».
* Une étude similaire sur les feuillus a été menée
par le cabinet Gallileo.
Pour en savoir plus :
fnbois.com

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