Eurobois : un lieu d’échanges fédérateur

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Eurobois 2016, le rendez-vous biennal de la filière bois, s’est tenu du 15 au 18 novembre derniers à Eurexpo Lyon. Parmi les temps forts du salon, le plateau télé animé par bati-journal.tv, avec le soutien de France Bois Forêt.
Plus de 20 000 visiteurs durant quatre jours, 328 exposants et marques réunis sur 25 000 m2, l’édition 2016 d’Eurobois a tenu toutes ses promesses. Conçu avant tout comme un outil de développement et de réponse aux enjeux du marché, Eurobois a réaffirmé l’importance de soutenir celui-ci et de fédérer l’ensemble de ses intervenants qu’ils soient industriels, fabricants, artisans, institutions, fédérations, autour d’un seul et même événement leader. Eurobois souhaite apporter des solutions concrètes aux professionnels. Pour cela, une réflexion toute particulière a été initiée afin de leur fournir le plus de clés possible, sous diverses formes. Ainsi, un programme financé par France Bois Forêt a mis en scène un plateau TV, où se sont tenues plus de 25 conférences et tables-rondes pendant toute la durée du salon. Totalement ouvert au public, avec des formats courts et interactifs, ce lieu d’échanges a permis à l’ensemble des professionnels – industriels, visiteurs, mais également partenaires du salon – d’échanger et de faire le point sur tous les sujets d’actualité de la filière, notamment l’innovation, thématique au cœur de tous les débats. De nombreux experts de la filière sont intervenus, parmi lesquels Cyril Le Picard, président de France Bois Forêt (FBF) ; Luc Charmasson, alors président de France Bois Indus­tries Entreprises (FBIE) ; Vincent Naudet, président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers (SNPF) ; Sabrina Pedrono, déléguée générale de France Douglas ; Gérard Chaurand, président de l’Union des Forestiers Privés du Rhône (UFPR) ; Lionel Staub, délégué régional Rhône-Alpes des Experts Forestiers de France (EFF)…

LES THÈMES DU PLATEAU TV EUROBOIS 2016

  • Assurer la ressource de demain face au changement climatique
  • La hauteur est-elle la solution pour le bois ?
  • Le CLT, un matériau d’avenir ?
  • Le Douglas, une essence française
  • L’impact environnemental dans les métiers du bois
  • Le bois est-il au bon prix ?
  • Associer le bois au design et à la haute technologie
  • Les chartes forestières territoriales
  • Nouveautés 2016 dans l’univers de la machine
  • Prescrire le bois
  • L’investissement des TPE-PME dans la filière
  • Innovations dans la gestion forestière
  • L’influence du numérique dans les métiers du bois
  • Le bois, un métier d’avenir
  • Le bois et les jeunes

« Eurobois est une véritable vitrine de la filière, on y trouve de nombreuses nouveautés et innovations. France Bois Forêtse réjouit d’être partenaire de cet événement et nous serons présents pour la prochaine édition. » Cyril Le Picard, président de l’Interprofession nationale France Bois Forêt (FBF)

 « Ce sont les marchés qui stimulent la filière vers toujours plus d’innovations et d’apports technologiques multiples [… ], et l’innovation doit se communiquer. Elle ne se décrète pas : elle se lit dans des actions exemplaires et concrètes portées par les marchés. » Luc Charmasson, ex-président de France Bois Industries Entreprises (FBIE)

« Dans un contexte national où la part des résineux tend à baisser, le Douglas est la seule essence à poursuivre sa progression. Cela grâce à ses qualités propres et au travail des intervenants de la filière Douglas bien sûr, mais c’est aussi parce que l’industrie est capable, aujourd’hui, de proposer des produits à plus forte valeur ajoutée. » Sabrina Pedrono, déléguée générale de France Douglas

« Face à l’effondrement des boisements depuis 25 ans, il faut profiter de la nécessaire adaptation au changement climatique pour planter des variétés qui soient mieux adaptées à celui-ci. » Vincent Naudet, président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers (SNPF)

 « Le prix du bois n’a cessé de s’effondrer depuis trente ans, et cela n’est pas sans conséquences sur la forêt. Non seulement, les propriétaires n’ont toujours pas les moyens d’entretenir leur patrimoine, mais ils ne peuvent pas non plus investir pour replanter par exemple. Nous restons cependant optimistes car il existe des solutions pour garantir l’avenir de nos forêts, et nous sommes prêts à les appliquer. » Gérard Chaurand, président de l’Union des Forestiers Privés du Rhône (UFPR)

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