Relancer la valorisation des chênaies privées françaises, tel est l’objectif du programme Avenir des Chênes. Lancé en 2013 avec l’aide de la CVO de France Bois Forêt, il sera achevé fin 2017.
La chênaie française dispose aujourd’hui d’un volume important de bois sur pied ; ce « sur-stockage » compromet la vitalité des peuplements, lesquels présentent des signes de dépérissement accentué par la succession d’années sèches ces dernières décennies, et provoque ainsi de fortes carences de renouvellement. Il est important de valoriser ce « sur-stockage » pour dynamiser la vitalité de la chênaie française. Cependant, le marché ne semble plus en adéquation avec l’offre disponible. Le projet Avenir des Chênes prévoit de dynamiser ce marché tout en améliorant la compétitivité de la filière afin de mobiliser le bois mature et de favoriser le renouvellement des chênaies privées françaises. Financé par France Bois Forêt (FBF) et associant l’Union de la Coopérative Forestière Française (UCFF), l’Institut technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement (FCBA), le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) d’Île-de-France et Forestiers Privés de France (FPF), Avenir des Chênes a démarré fin 2013 et s’est terminé fin 2016. Il a débuté par un diagnostic portant sur la quantité et la qualité de la ressource, sur l’aide à la détermination de la qualité, sur les effets du climat, sur le taux de renouvellement et l’identification des freins. Le marché du chêne a fait l’objet de plusieurs études : l’une a permis de mettre en évidence les flux actuels et les marchés cibles à venir, une autre a porté sur l’évolution probable des qualités et quantités offertes de bois rond et l’identification de produits semi-finis. La troisième étude marketing a souligné la mise en adéquation des produits semi-finis disponibles avec les attentes des consommateurs et les approches marketing permettant de développer sur le marché les produits identifiés. Les deux autres volets du programme concernaient, d’une part, l’amélioration de l’offre par la sylviculture alternative et des techniques de mobilisation/exploitation, d’autre part, la formation des prescripteurs et la communication auprès des sylviculteurs.
Pour en savoir plus :
• cnpf.fr
• fcba.fr
• foretpriveefrancaise.com