France Bois Forêt vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes dans lesquelles les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré.
Présentées par le journaliste Stéphane Miget (présentateur de Bati-journal.tv), ces interviews sont à retrouver sur le site franceboisforet.fr et sur le site bati-journal.tv.
Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ?
Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt
« Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. »
Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie
« L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. »
Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers
« Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. »
Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois
« Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. »
Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées
« Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. »
Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes)
« Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. »
Interview de Frédéric Naudet (UNEP)
« Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. »
Interview de Thierry Touzet (IGN)
« L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. »
Interview Christophe MATHIEU (FCBA)
« Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. »
Interview de Jean-Philippe Gaussorgues – Président de la Comission Palettes « SYPAL » de la Fédération Nationale du bois
« Les industriels de la palette bois ont dû s’adapter car la demande de la palette pour le transport de produits de première nécessité a été très soutenue dans les industries agroalimentaire et pharmaceutique. La filière bois a démontré pendant la pandémie son caractère stratégique et essentiel. »
Interview d’Antoine d’Amécourt – Président de Fransylva (Fédération des syndicats de forestiers privés)
« Fransylva a pris contact avec les pouvoirs publics pour permettre aux propriétaires forestiers de se rendre en forêt, continuer leurs travaux. Les choses se sont bien passées, à part quelques disparités d’une région à une autre, selon les décisions préfectorales. »
Interview de Frédéric Carteret – Président de l’UICB (Union des Industriels et constructeurs bois)
« Face à cette crise inédite, nous avons mené une réflexion au jour le jour, au cas par cas. L’arrêt des activités ayant été brutal, nos adhérents nous posaient beaucoup de questions. En proximité avec le terrain, notre maître mot était s’adapter. »
Interview de Nicolas Derouault – Président du SEILA (Syndicat national de l’Emballage Industriel)
« Notre industrie est très durement touchée, excepté quelques marchés stratégiques agroalimentaire et pharmaceutique. Les entreprises ont privilégié le confinement avec un arrêt des ateliers pour beaucoup. »
Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ?
Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt
« Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. »
Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers
« Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. »
Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie
« La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. »
Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées
« Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. »
Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois
« Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. »
Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes)
«Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.»
Interview de Frédéric NAUDET (UNEP)
«Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.»
Interview de Thierry Touzet (IGN)
«L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.»
Interview de Christophe Mathieu (FCBA)
« Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Interview de Jean-Philippe Gaussorgues – Président de la Comission Palettes « SYPAL » de la Fédération Nationale du bois
« La palette bois est un atout de la logistique durable qui répond aux enjeux de l’économie circulaire. Elle est composée d’un matériau qui stocke de carbone, une ressource renouvelable et gérée durablement. Enfin, elle est réparable, recyclable et conçue en respectant des critères de durabilité et de qualité. »
Interview d’Antoine d’Amécourt – Président de Fransylva (Fédération des syndicats de forestiers privés)
« Il y a eu un vrai retour des gens vers la nature et vers les circuits courts. Concernant la consommation du bois, on va sûrement consommer plus local. »
Interview de Frédéric Carteret – Président de l’UICB (Union des Industriels et constructeurs bois)
« La pandémie a montré la résilience de notre filière et la réactivité de nos entreprises. Elle montre aussi combien est important l’usage du bois. On s’aperçoit des avantages du bois, notamment dans la pré-fabrication. »
Interview de Nicolas Derouault – Président du SEILA (Syndicat national de l’Emballage Industriel)
« Face à la brutalité de cette crise sanitaire, nous devons faire preuve d’agilité. On a réalisé que certains métiers d’atelier pouvaient se piloter à distance, ainsi que l’ingénierie et la relation client. »