Pour contribuer au reboisement de nos forêts, le savoir-faire des pépiniéristes est indispensable. Le point avec un de leurs représentants, Samuel Lemonnier.
Vice-président du Syndicat national des pépiniéristes forestiers (SNPF*) et dirigeant des Pépinières Lemonnier, Samuel Lemonnier n’a qu’une envie : « Contribuer à la dynamisation de la filière bois. » Pourtant, le constat est là : aujourd’hui, en France, on plante quatre fois moins qu’en 1990. « En 2017 et 2018, souligne-t-il, 67 millions de plants ont été installés en forêt, dont 40 millions de pins maritimes dans les Landes, ce qui occulte les manques qu’il peut y avoir ailleurs et la faible représentation des autres essences, surtout les secondaires qui constituent la biodiversité… Devant les changements climatiques, les maladies diverses (chalarose, scolyte, etc.), il faut réagir en multipliant les essences. Nous sommes producteurs de diversité et prêts à produire les plants dont on a et aura besoin pour le reboisement. » Pour preuve, son entreprise commercialise environ deux millions de plants par an, représentant toute la gamme forestière. Autre proposition pour répondre aux enjeux de demain : « Fournir des plants issus des variétés forestières améliorées (VFA). En plus d’offrir une diversité génétique importante, ces variétés présentent une haute adaptabilité qui leur permet de s’accommoder des climats différents et changeants. Notre profession est composée sur le territoire de structures le plus souvent familiales. Les regroupements et la consolidation des entreprises font de notre métier, de sa représentation, une communauté réduite et, par conséquent, efficace sur les sujets partagés », remarque Samuel Lemonnier.
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* Le SNPF participe depuis sept saisons aux Journées internationales de la forêt (JIF) organisées en France par Teragir.
Pour en savoir plus : pepinieresforestiere.fr • fnbois.com • pepinieres-lemonnier.com