FBF réévalue la ressource et la disponibilité en bois d’oeuvre

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France Bois Forêt, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, finance une étude essentielle pour mieux appréhender la ressource disponible en bois d’oeuvre des principales essences de feuillus et de conifères sur l’ensemble du territoire.

Évaluer la ressource en bois d’œuvre issus de feuillus ou de conifères en France, tel est l’enjeu de cette étude nationale.

Des écarts, parfois importants, étaient apparus au fil des années entre, d’une part, les volumes de bois d’oeuvre estimés par l’Inventaire forestier national (IFN) de l’Institut géographique national (IGN) et, d’autre part, l’expérience des professionnels concernant certaines essences. Une première étude sur le chêne en région Bourgogne-Franche-Comté a été menée conjointement par FCBA (Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement) et l’IGN en 2018, avec le financement du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de la Fédération Nationale du Bois (FNB).

Extension à toutes les essences
Cette étude initiale a permis de trouver une solution pour réévaluer les informations produites par l’IGN avec les spécifications fournies par les professionnels, et ainsi de documenter précisément l’origine des écarts. Le travail a abouti à une nouvelle estimation (résultats à télécharger cicontre) qui, cette fois, s’accorde avec les résultats de l’enquête annuelle de branche sur l’exploitation forestière, et que tous les acteurs de la filière ont approuvée. Dans le prolongement de cette première étude, France Bois Forêt, conjointement et en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a décidé d’étendre cette étude à toutes les essences et sur tout le territoire. Confiée à FCBA et à l’IGN, ses premiers résultats, disponibles dès avril pour les feuillus, et en juillet pour les conifères, seront détaillés par essence et par région.

Le travail avec les professionnels et les opérateurs de terrain a permis de s’accorder, pour chaque essence, feuillus ou conifères, sur les critères de définition du bois d’œuvre. En schéma : le cas du chêne en Bourgogne-Franche-Comté. ©DR

Pour en savoir plus :
• agriculture.gouv.fr
• cnpf.fr
• fcba.fr
• fibois-bfc.fr
• fnbois.com
• foret-bois.com
• inventaire-forestier.ign.fr
• onf.fr
• ign.fr

PROGRAMME
Réf. FBF : 19RD953
Budget FBF : 51 k€

La définition des critères
La méthodologie retenue repose sur une étape fondamentale : l’identification des critères de définition du bois d’oeuvre de chaque essence ou groupe d’essences par tous les opérateurs de la filière. L’étude menée en Bourgogne-Franche-Comté avait en effet permis de comprendre les différences de raisonnement et d’établir en concertation les critères suivants pour le chêne sessile et le chêne pédonculé :

  • un diamètre minimal fin de bout de 30 cm sur écorce ;
  • une longueur de fût de 3 m au minimum ;
  • un diamètre minimal de 40 cm sur écorce à 1 m 30 ;
  • des bois sains.

Début 2019, les deux réunions consacrées à s’accorder sur les critères de définition du bois d’oeuvre ont regroupé des représentants des Experts Forestiers de France, des Centres Régionaux de la Propriété Forestière, de l’Office National des Forêts (ONF), des interprofessions régionales, de la Fédération Nationale du Bois et de France Bois Forêt. Une mobilisation forte qui a permis d’avancer rapidement et efficacement sur ce point clé.

Des résultats disponibles rapidement
Sur la base de ces critères partagés par tous, l’étude permettra alors d’évaluer le stock des bois sur pied, l’évolution de la ressource en bois d’oeuvre et de comparer ces évaluations avec les données des enquêtes annuelles de branche de l’exploitation forestière. Une étude d’envergure et pourtant rapide, puisque les résultats seront diffusés dans le courant de l’été 2019.

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