FAKE NEWS 1/10
→Les charpentes du Moyen Âge étaient posées peu de temps après leur abattage. Les pièces de bois, équarries en respectant la ligne du bois, que ce soit à la doloire ou en scierie, se déforment très peu.
→Les bois sélectionnés ont un fil particulièrement droit.
→De plus toutes les pièces de bois qui composent les fermes sont tellement contraintes entre elles, qu’elles forment une structure quasiment indéformable.
→Malgré tout, le calendrier du chantier de reconstruction permettra de laisser sécher le bois pendant 12 à 18 mois avant sa pose.
FAKE NEWS 2/10
→Il faut abattre 1000 chênes, soit 2500 m3 de bois pour reconstruire la charpente de la flèche et du transept.
→La chênaie française représente 600.000.000m3.
→Le prélèvement correspond à 0,000003% de la ressource et 0,1% de la quantité de chênes abattus annuellement en France pour la construction et l’ameublement.
→Il suffit de moins de 3 h de croissance de la chênaie française pour reconstituer le prélèvement !
FAKE NEWS 3/10
→Sur les 1000 arbres nécessaires à la reconstruction de la charpente, moins de 5% d’entre eux seront centenaires.
→Tous les autres ont un diamètre de moins de 70 cm et sont âgés d’environ 60-80 ans.
→Les chênes sont issus pour moitié des forêts publiques – 32 forêts domaniales et 70 forêts communales –, l’autre moitié provient de près de 150 forêts privées.
FAKE NEWS 4/10
→Les travaux de restauration sont entièrement financés par des dons privés.
→100 % des arbres nécessaires pour la charpente ont été donnés.
Un élan de générosité sans précédent : les forêts françaises, publiques et privées, se mobilisent pour fournir gracieusement l’ensemble des 1000 chênes nécessaires à la restitution de la flèche de Viollet-le-Duc, du transept et des travées adjacentes.
→Des chênes sont aussi proposés par des donateurs étrangers ; ils contribueront ultérieurement, compte tenu des contraintes calendaires et dans la mesure des possibilités techniques et logistiques, à la restauration des charpentes du grand comble (nef et choeur), aux côtés de chênes français.
FAKE NEWS 5/10
→La loi de 1905, qui instaure la séparation des églises et de l’Etat, rend l’état propriétaire des édifices religieux. C’est donc bien à l’Etat qu’incombe la charge de restauration et d’entretien des édifices religieux.
FAKE NEWS 6/10
→L’incendie de la charpente de Notre Dame (800 ans après son élévation) a provoqué un tel choc dans l’opinion publique, que la nouvelle charpente en bois sera sécurisée à l’extrême. C’est ce qu’on appelle le REX (Retour d’EXpérience).
→Des cloisons anti-feu ultra modernes, des dispositifs de détection et d’extinction redondants seront mis en œuvre dans la charpente et la flèche.
FAKE NEWS 7/10
→Le savoir-faire des Maîtres charpentiers du Moyen-âge a traversé les siècles. Aujourd’hui, les Charpentiers sans frontières, les Compagnons du devoir et les Compagnons de nos entreprises chargées des monuments historiques (il y en a beaucoup) maîtrisent encore les techniques de l’époque médiévale et en particulier l’art du trait inventé depuis des millénaires et formalisé par Pythagore. Ils l’ont prouvé en 2020 lors des Journées européennes du patrimoine sur le parvis de Notre Dame de Paris.
→Le chantier de restauration de la charpente va permettre de former de nombreux jeunes au métier de charpentier et de créer de nombreux emplois d’avenir basés sur des techniques du passé.
→Le chantier de reconstruction de cette charpente suscite un enthousiasme sans précédent de tous les acteurs de la filière bois.
FAKE NEWS 8/10
→Le temps de réalisation d’une charpente à chevron-formant-fermes n’est pas si important que ce que l’on pourrait imaginer. A titre d’exemple, il n’a fallu que 18 mois de travail à une équipe d’environ 20 charpentiers pour équarrir les 900 chênes et lever (avec les moyens de l’époque) la totalité des fermes nécessaires à la construction de la charpente du XIII siècle de la cathédrale de Bourges.
→Fin 2022 – début 2023 : transport de la scierie vers les ateliers de charpentiers attributaires des marchés de travaux qui seront conclus par l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage.
→De la cathédrale monument emblématique de Paris à travers le monde, bâtie au Moyen âge jusqu’aux Jeux Olympiques de 2024, le matériau bois sera présent et sera la vitrine devant plus de 2 milliards de téléspectateurs !!
→Le bois n’a jamais cessé de trouver sa place légitime en faisant progresser l’innovation.
FAKE NEWS 9/10
→Anti-écologique vous dites ?! Il n’y a rien de plus durable que le bois pourtant ! La preuve, la charpente de Notre-Dame a tenu plus de 800 ans…ET pendant tout ce temps, elle a stocké du CO2. Autant utiliser une ressource locale issue de forêts gérées durablement, c’est-à-dire renouvelées en permanence, que des arbres venus d’ailleurs !
→On risque de reproduire un schéma très français (et donc très contradictoire) qui veut que l’on recherche de plus en plus des meubles en bois, mais dans le même temps on refuse de couper un arbre dans les forêts Françaises…
→Autant mobiliser la ressource locale, on évitera ainsi les émissions de gaz à effet de serre causées par le transport des grumes !
FAKE NEWS 10/10
→ C’est l’occasion d’utiliser des arbres français pour un chantier français et c’est seulement 0,1 % de la quantité de chênes récoltés annuellement pour la construction et l’ameublement.